Le statut de LMNP reste encore flou pour beaucoup d’épargnants malgré le fait qu’il puisse apporter beaucoup d’avantages. En effet, opérer en tant que Loueur en Meublé Non Professionnel procure un cadre plus propice aux rendements et à l’économie fiscale. Petit point alors sur comment cela fonctionne.
Les bases de l’éligibilité au statut de LMNP
Pour être un Loueur en Meublé Non Professionnel, la première chose à faire serait, bien sûr, d’investir dans le bon type d’actif. On parle bien évidemment d’un bien meublé. Dans la plupart des cas de LMNP, ce sont surtout des résidences de services qui sont exploitées. Et il y en a 5 types : résidences pour étudiants, pour touristes, les EHPAD, les résidences seniors et les résidences affaires.
Une fois que l’investisseur a le bon actif entre ses mains, voici les conditions qui lui restent à remplir :
Avoir une source de revenus principale qui rapporte plus que la location meublée ;
Signer un bail commercial avec une société de gestion pour l’exploitation complète du bien ;
Être enregistré au RCS dans les 15 jours après le début de son activité.
La fiscalité du statut de LMNP
C’est surtout le cadre fiscal particulier qu’il procure que le statut de LMNP est très prisé. En effet, contrairement à la location à nu, les loyers ne sont pas des revenus fonciers, mais plutôt des Bénéfices Industriels et Commerciaux. À cet effet, le mode d’imposition est quelque peu différent. Les propriétaires opérant en LMNP ont le choix entre régime Micro Bic et régime réel. Dans le premier cas, les recettes imposables bénéficieront d’un abattement direct de 50 % ce qui réduit de moitié ses charges fiscales. Dans le deuxième cas, le régime réel lui nécessite de comptabiliser tous les frais liés à l’exploitation du bien pour pouvoir les déduire des loyers imposables. Plus de détails sur cette fiscalité sur investissementLMNP.net.
En conclusion, le statut de LMNP apporte quelques « contraintes » à la location meublée. Cependant, en remplissant ces conditions d’éligibilité, c’est des avantages, au contraire, que les investisseurs pourront avoir.