La location meublée est un type de placement immobilier qui se démarque surtout par sa fiscalité. En effet, en agissant sous un certain statut, il est possible de bénéficier de certains avantages donnant accès à d’importantes économies d’impôts. Pour savoir où mettre les pieds, il est nécessaire de comprendre le régime des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).
Choix entre les différents modes d’imposition
En opérant sous le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel régissant les investissements en location meublée pour les particuliers, les recettes locatives sont considérées comme des BIC. De ce fait, les investisseurs auront à choisir entre deux principaux modes d’imposition :
- Le régime Micro BIC : Ce mode d’imposition est uniquement accessible si les recettes locatives ne dépassent pas un certain montant (72 600 euros par an). En misant sur ce régime, les loyers imposables sont directement fiscalement abattus à 50 %. Ce qui veut dire que les charges fiscales aussi sont réduites de moitié.
- Le régime réel (simplifié ou normal) : l’exploitation d’une location meublée peut générer quelques charges qui peuvent parfois être assez conséquentes. Mais grâce au régime réel, les propriétaires pourront les prendre en compte afin de les déduire ensuite sur les loyers imposables. Plus il y a de frais comptabilisés, plus l’assiette fiscale de l’investisseur sera réduite. C’est un véritable point fort de la fiscalité en location meublée.
Dans 85 % des cas, c’est le régime réel qui est très utilisé par les loueurs en meublé. Cependant, il est toujours nécessaire de réaliser une simulation au préalable avant de choisir.
Autres aspects de la fiscalité de la location meublée
Dans le cas où l’actif acquis par l’investisseur est encore tout neuf, il peut profiter d’encore plus d’avantages. En effet, il sera éligible au dispositif de défiscalisation Censi-Bouvard. C’est 11 % du montant investi de réduction d’impôts (dans la limite d’un achat de 300 000 euros). De plus, la TVA est aussi récupérable à condition de conserver son bien pour au moins 20 ans.
Si les investisseurs choisissent bien la fiscalité à laquelle ils seront assujettis, ils pourront faire beaucoup de bien à leurs portefeuilles. Il est nécessaire de bien évaluer ses charges afin de faire le meilleur choix.